par Didier Coilhac
Ce dernier est l'œuvre architecturale majeure de la première moitié du XVIème siècle. Nous avons vu, dans « Le Secret de François 1er » comment ce château est porteur d’un code secret très précis. Nous allons relever, dans la présente page, comment le château d’Ancy indique secrètement Chambord.

La construction du château d’Ancy-le-Franc
a été décidée par Antoine III de Clermont, haut personnage de la noblesse.
Lorsque François Ier fut prisonnier à Madrid, après la bataille de
Pavie, c'est Antoine de Clermont qui fut choisi pour être ambassadeur; il
négocia les conditions de paix et la libération du roi. La construction de son
magnifique château d'Ancy-le-Franc fut la grande affaire de sa vie. Le roi
Henri II favorisa sa promotion sociale puisqu'il fit d'Antoine un Gentilhomme
de la Chambre du Roi et le nomma Comte. Son petit-fils Charles-Henri de
Clermont-Tonnerre est le second personnage important dans l'édification du
château.
Suivant la mode italienne, Ancy-le-Franc est le premier château français totalement symétrique, avec sa forme carrée aux 4 ailes identiques. Allons faire un tour dans la cour intérieure, carrée elle aussi. Après les restaurations et le nettoyage d’il y a quelques années, la cour resplendit de sa pierre blanche; c’est un petit bijou d’architecture! Pour l’historienne Sabine Frommel, Ancy dispose de la plus belle cour d’honneur bâti pendant le règne de François Ier.
Ce carré, divisé en 4 quartiers identiques, paraphé d’un C à l’endroit, et d’un autre à l’envers, nous semble évocateur du château de Chambord. Comment Charles-Henri, qui avait accédé aux charges les plus éminentes du pays, (dont celle de Connétable), aurait-il pu ne pas s’en rendre compte ?
La cour d’Ancy-le-Franc est un carré de
Nous allons maintenant poser un quadrillage sur la cour. On observe que les murs sont rythmés par des travées verticales régulières. Les fenêtres, lucarnes, portes et niches sont réparties selon un ordre implacable et répétitif.
Les façades extérieures renvoient un ordonnancement comparable, avec 9 fenêtres entre les pavillons d’angle.
Ce nombre 9 se retrouve aux plafonds des salles du château. Ci-dessous, voici le schéma des
plafonds du 1er étage. Il y a 6 salles de forme carrée ; elles
comportent des plafonds à 9 caissons. Observons bien les emplacements de ces
pièces : elles marquent trois angles du château. L’angle ouest (en bas à
gauche) est une exception : il n’a pas les deux pièces carrées des trois
autres
coins ! Se pourrait-il que cette anomalie de structure (si l’on s’en tient à la
logique) ait une signification spéciale ? Dans notre approche
particulière, nous traquons les bizarreries architecturales, parce qu’elles
pourraient être porteuses de messages secrets. L’architecte Serlio pourrait,
par exemple, attirer notre attention sur l’angle ouest du plan, le démarquer
des autres, pour la raison que c’est dans cette direction que se trouve le
château de Chambord.
Traçons,
sur la cour du château, une grille de 9x9 cases, qui est donc suggérée par
l’architecture des façades. On obtient une grille de 81 cases.
À
Chambord aussi, il existe un grand carré posé sur le plan, de 25 cases. Ces
deux nombres sont bien assortis : 81/25=2x1,62, donc 2 fois le nombre d’or !
Cette égalité nous encourage à continuer l’étude, afin de voir où veulent nous
mener les concepteurs...
Les bâtisseurs d’Ancy-le-Franc ont utilisé un catalyseur (une date) pour renforcer le rattachement avec la grille Chambord. Une lucarne de la cour portait l’inscription « 1546 », pour dater un certain stade des travaux. Si on divise les 25 cases de Chambord par
1546, on obtient 0,01617, soit le (quasi) nombre d’or divisé par 100!
La conception prend en compte les chiffres et les lettres pour faire apparaître des raccords cachés.
L’architecte Jacques Androuet du Cerceau nous est connu par son fameux livre « Les plus excellents bastiments de France » dans lequel il dessine et décrit les principaux châteaux du XVIe siècle. Il inclut Ancy-le-Franc avec cette orthographe : ANSSI-LE-FRANC. La somme de ces lettres donne 121. La somme pour l’orthographe définitive ANCY-LE-FRANC donne 102. Ces deux nombres sont rattachés au nombre de cases de la cour : 102x81=1/121 (sans compter la virgule). Nous pensons qu’une telle égalité a pu être voulue par l’architecte du château, dans le but de certifier l’importance de la grille.
L’architecte Jacques Androuet du Cerceau nous est connu par son fameux livre « Les plus excellents bastiments de France » dans lequel il dessine et décrit les principaux châteaux du XVIe siècle. Il inclut Ancy-le-Franc avec cette orthographe : ANSSI-LE-FRANC. La somme de ces lettres donne 121. La somme pour l’orthographe définitive ANCY-LE-FRANC donne 102. Ces deux nombres sont rattachés au nombre de cases de la cour : 102x81=1/121 (sans compter la virgule). Nous pensons qu’une telle égalité a pu être voulue par l’architecte du château, dans le but de certifier l’importance de la grille.
Dans l’étape qui suit,
nous distribuons les lettres de l’alphabet sur les cases, une lettre par case,
donc plusieurs fois l’alphabet jusqu’à occupation totale de la grille.
Nous
avons une bonne raison de nous intéresser aux couples CD ; nous
expliquerons pourquoi bientôt. On est surpris par ces deux lettres, puisqu’elles
se répondent deux à deux, en symétrie centrale. On pourrait penser que le carré
de 81 cases génère à profusion des résultats équivalents, avec n’importe quel
couple de lettres… c’est faux. Nous avons essayé avec d’autres lettres, mais
aucune symétrie n’apparaît. C et D peuvent être considérés comme symboliques de
l’harmonie cachée de la grille. Ces deux lettres, ainsi que leurs équivalents chiffrés,
3 et 4, ressortent d’une observation du château de Chambord. Voyons cela.
-Le mot CHAMBORD commence par un C et finit par un D.
-Le plan de ce château est circonscrit par un rectangle de 117m x 156 m, soit 3x4.
-Ce monument comporte certaines asymétries, dont l’une est visible sur la façade principale. Concernant les arches décoratives, on en voit 3 à gauche et 4 à droite.
-La terrasse a été posée à 24 m de hauteur ; la tour-lanterne, posée sur la terrasse, mesure 32 m. Ces deux dimensions, qui définissent la verticalité du château, donne la proportion 3/4. En effet :24/32=3/4.
Par conséquent, les lettres C et D, particulièrement harmonieuses dans la cour du palais d’Ancy, semblent faire du pied au château de Chambord. Le but de l’architecte aurait été de joindre ésotériquement les 2 châteaux, comme nous croyons que cela se faisait couramment.
Revenons à la grille posée
sur la cour d’Ancy-le-Franc. Chaque lettre peut se déterminer en utilisant les
coordonnées de l’abscisse et de l’ordonnée. Pour C et D, on obtient :
13+14+…= 440, nombre correspondant au nombre
de pièces du château de Chambord. Le donjon mesure 44 mètres de côté, etc… Voir
« Le château de Chambord et la grande Pyramide ».
En symétrie axiale, deux
couples ressortent : deux C et deux D. L’axe de symétrie est celui qui indique
la direction (approximative) de Chambord ! Toutes ces considérations
mènent au constat que Serlio a mis son bâtiment en relation secrète avec
Chambord. Ces indices prennent place dans la perspective d’une ancienne
architecture, où les grandes constructions comportent un codage. Sous les
aspects pratique et esthétique, la royauté a déposé des jeux de piste, qui
mènent au dévoilement de certains mystères.
Présentons deux objets,
qui vont ensuite interagir avec la cour. Il s’agit de deux boiseries, qui se
trouvent dans un petit couloir de 2
mètres de longueur environ. Ces boiseries reprennent la forme du donjon de Chambord ! L'allusion est saisissante, et l’on se dit que ça ne peut pas être le fruit du hasard.
« Où est-il, ce couloir ? » semble une bonne première question. Il longe l’extrémité sud de la galerie de Pharsale.
mètres de longueur environ. Ces boiseries reprennent la forme du donjon de Chambord ! L'allusion est saisissante, et l’on se dit que ça ne peut pas être le fruit du hasard.
« Où est-il, ce couloir ? » semble une bonne première question. Il longe l’extrémité sud de la galerie de Pharsale.
Ce couloir présente un
petit aménagement sur la droite… une niche. Une niche ?
Par rapport au quadrillage
de la cour, cette niche borde la 80e case de la grille !
Voici
la portion de mur de la galerie de Pharsale, attenante au couloir que nous évoquions. Y a-t-il quelque chose qui pourrait se référer à Chambord, dans cette
partie de la galerie ?
Au premier plan, ce personnage, le dos au sol, est sur
le point d’être décapité par le combattant qui a posé son pied sur lui. Cette
surface recèle un repentir ; quelqu’un a effacé le bras droit de l’homme à
terre ! Il a fait de celui-ci un MANCHOT, ne laissant que l’extrémité
d’une main au bout d’un bras… qui n’existe pas. Était-il un initié qui voulait
attirer notre attention ? Mais quel pourrait être le message ? Les lettres
de MANCHOT se retrouvent entièrement dans CHAMBORD, et ses variantes CHANBOURG,
CHAMBOURT.
Dans le même ordre d’idées, si on attire notre attention sur le BRAS (manquant), c’est peut-être pour suggérer l’ancien verbe BRASER, ancienne forme de « embraser ». Ce serait encore le château de Chambord qui serait visé, avec ses centaines de salamandres, emblématiques du feu.
Dans le même ordre d’idées, si on attire notre attention sur le BRAS (manquant), c’est peut-être pour suggérer l’ancien verbe BRASER, ancienne forme de « embraser ». Ce serait encore le château de Chambord qui serait visé, avec ses centaines de salamandres, emblématiques du feu.
La chambre de Judith

Voici Judith à genoux devant le roi Holopherne. Elle vient s’offrir à lui, afin de l’enivrer, et de lui trancher la tête ! Bonne ambiance. Le peintre est un petit malin car le visage du roi n’est pas sans ressemblance avec celui de François Ier.

La chapelle
C’est justement dans l’angle ouest du château que se
trouve la chapelle. Osons décomposer ce dernier mot en CH-APELLE, comme une
invitation cabalistique à appeler les deux premières lettres du mot CH-AMBORD.
Effectivement Chambord , Chenonceau et Cheverny sont des noms commençant par
CH... On les appelle, ils répondent présents dans la bonne direction! Mais
restons sur Chambord dans cet article.
On nous dit que le mur sud-est
représente les pères du désert, ces mystiques du début du christianisme qui
sont allés vivre l’érémitisme en Égypte. C’est d’ailleurs confirmé par les inscriptions
en latin qui prennent place sous le tableau. On voit un plan d’eau avec une
barque, ce qui ne correspond pas vraiment au contexte égyptien. Identiquement, la robe
de bure n’est pas le vêtement idéal pour une excursion au
Sahara !
Rien ne nous empêche de proposer une interprétation alternative. Les personnages portent un habit monastique qui pourrait les identifier comme étant des Fransciscains. C’est Saint François d’Assise qui a fondé cet ordre.
Ci-dessus, le personnage
debout aux mains jointes pourrait être Saint François. Il semble en adoration
devant un ange, comme en rappel de la vision dont le saint bénéficia, deux ans avant
sa mort. Un séraphin crucifié lui serait apparu et lui aurait donné les
stigmates du Christ. Ici, l’ange suggère la crucifixion en écartant les bras.
Pourquoi saint François serait-il caché dans la chapelle d’Antoine de Clermont? Sa femme se prénommait Françoise, d’accord…mais nous sommes ici dans l’angle ouest du château, celui de la direction des châteaux de la Loire, en particulier Chambord. Le créateur de ce palais se prénommait lui aussi François, 1er du nom.
Saint François d’Assise est tout simplement présent dans la pièce sous la forme du tableau ci-dessus. C’est la fameuse vision du séraphin sous la forme d’un homme crucifié, qui est exprimée ici,
avec ses 6 ailes de feu. Un SERAPHIN est étymologiquement un SARAPH hébraïque, un « brûlant »… comme la salamandre.
Pourquoi saint François serait-il caché dans la chapelle d’Antoine de Clermont? Sa femme se prénommait Françoise, d’accord…mais nous sommes ici dans l’angle ouest du château, celui de la direction des châteaux de la Loire, en particulier Chambord. Le créateur de ce palais se prénommait lui aussi François, 1er du nom.
Saint François d’Assise est tout simplement présent dans la pièce sous la forme du tableau ci-dessus. C’est la fameuse vision du séraphin sous la forme d’un homme crucifié, qui est exprimée ici,
avec ses 6 ailes de feu. Un SERAPHIN est étymologiquement un SARAPH hébraïque, un « brûlant »… comme la salamandre.
L’oratoire

Ci –dessus, une photo de la décoration murale de la petite pièce de prière, qui se trouve en quelque sorte dans le mur de la chambre de Judith, pratiquement en symétrie avec le saint François de la chapelle.
Le mur est tapissé d’un
logo constitué de deux lettres C entremêlées.
Les flammes et la cordelière nous confirment le rattachement avec
Chambord, une fois de plus. Les moines franciscains étaient appelés les
Cordeliers, à cause de la corde nouée de plusieurs nœuds qu’ils utilisaient
comme ceinture. Si l’on trouve massivement cette cordelière à Chambord, c’est
certainement en allusion à ces Franciscains, puisque Saint François était le
patron du roi.
Nous ne pouvons mieux terminer cet article que par ce tableau de la galerie des Sacrifices. On y voit une scène copiée
sur l’Arc de Titus, à Rome. Des hommes portent le trésor du Temple, volé à Jérusalem ;
ils passent une porte, pour montrer qu’ils vont déposer les objets précieux…
quelque part. Parmi ces reliques se trouvent probablement (ou peut-être) la
mythique arche d’Alliance. N’était-elle pas une fabuleuse machine qui
produisait du courant électrique ?
Nous avons présenté des
indices qui indiquent la relation Ancy/Chambord. Cette connexion aurait été mise
en place pour renforcer la propre mise en place architecturale du roi.
Dans quel but ? La transmission d’une certaine connaissance abstraite, mais aussi la transmission de certains objets cachés.
Dans quel but ? La transmission d’une certaine connaissance abstraite, mais aussi la transmission de certains objets cachés.
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