par Didier Coilhac
"Salvator Mundi" attribué à Léonard de Vinci.
D’après les évangiles canoniques, (c’est-à-dire reconnus par l’Église),
Marie-Madeleine faisait partie des femmes qui suivaient Jésus, et l’assistaient
pécuniairement. Elle fut assimilée à la pécheresse qui a lavé les pieds de
Jésus avec ses larmes, et les a essuyé avec ses cheveux. Les évangiles
affirment aussi qu’elle était présente au pied de la croix lorsque Jésus fut
crucifié. C’est à elle que le Christ ressuscité choisit d’apparaître en
premier.
"Salvator Mundi" attribué à Léonard de Vinci.
Au-delà de cette image stéréotypée, le livre
« L’Énigme sacrée » de Henry Lincoln, Michael Baigent et Richard Leigh a fait de
Marie-Madeleine l’épouse de Jésus-Christ et la mère de ses enfants. Cette idée
a été reprise dans le roman à succès de Dan Brown, « Da Vinci Code ».
Marie-Madeleine est considérée comme étant le Saint-Graal, cette coupe dans
laquelle Joseph d’Arimathie a recueilli le sang du Christ. Marie aurait été
enceinte à l’époque où Jésus mourut. Elle portait le « sang » du
Christ, son « enfant ».